Meeting
Participation de l’ANIF au séminaire de formation sur les nouveaux moyens de paiement organisé par le GABAC.
L’ANIF a pris part au séminaire de formation sur les nouveaux moyens de paiement (NMP) organisé par le Groupe d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique Centrale (GABAC) à Libreville (Gabon) du 23 au 27 mars 2015.
Ce séminaire avait pour objectif général d’identifier et d’évaluer les risques de blanchiment d’argent et du financement du terrorisme liés à l’utilisation des NMP (produits monétiques, Mobile Money, M-banking, porte-monnaie électronique, e-banking etc.) et les vulnérabilités en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) afférentes à leurs utilisations au sein de la sous-région. Le but était de permettre aux acteurs chargés de la LBC/FT ainsi qu’aux Autorités monétaires de mettre en œuvre des mécanismes efficaces en vue de se protéger contre ces risques conformément à la recommandation 15 du Groupe d’Action Financière contre le Blanchiment d’Argent (GAFI).
Cette réunion a connu la participation de plusieurs représentants issus de nombreux organismes de la CEMAC et autres : le GABAC, les ANIF, la COBAC, la BEAC, le GIMAC (Groupement Interbancaire de la Monétique en Afrique Centrale ), la BVMAC, onze établissements bancaires de la sous-région, les Ministères des Finances du Cameroun, du Congo et du Tchad ; le Ministère de l’Economie du Gabon ; les Ministères de la Justice du Cameroun, du Congo et de la Centrafrique ; les Ministères en charge de la sécurité et de la Défense ; les Ministères de l’Intérieur du Congo et du Gabon, des opérateurs de téléphonie mobile du Cameroun, du Congo et du Gabon, la Plateforme WARI S.A du Sénégal, TRACFIN la Cellule française de renseignement financier ; l’ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution) de France, l’ESSEC (Ecole Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales) de Douala.
Les travaux se sont déroulés autour des exposés présentés par un panel d’intervenants issus de certains organismes notamment TRACFIN, la BEAC, l’ACPR, le GIMAC, MTN Cameroun, WARI SA et l’ESSEC.
Les principales recommandations formulées au terme des travaux sont notamment :
- la nécessité d’associer les ANIF aux opérations de sensibilisation de l’ensemble des opérateurs sur la monnaie électronique (banques, opérateurs techniques, distributeurs, accepteurs) aux risques de la LAB/FT lié au NMP et à la vulgarisation de la réglementation en la matière ;
- la possibilité de déclarations automatiques de certaines opérations à l’ANIF pour ce qui concerne les NMP ;
- envisager la possibilité de réviser la réglementation des changes pour y intégrer les NMP.